mardi 21 juillet 2009

C'était il y a 40 ans...


« Un petit pas pour un homme, un grand bond pour l'humanité »

Niel Armstrong, le « bras fort », commandant de la mission Apollon 11 était le premier humain de l'espèce « Homo sapiens-sapiens » à laisser son empreinte sur l'astre sélène !
Sur une autre « boule de matière » que sa planète d'origine.

Pour la plupart d'entre-vous, vous ne pouvez pas savoir l'émotion.
Perso, j'étais gamin, à m'emm... ferme à faire « colonie de vacances » avec des animateurs plus débiles les uns que les autres, à se lever à pas d'heure, à passer ses journées en « marche forcée », à se laver dans un étang à l'eau franchement dégueulasse, la faute à leur retour de leur service militaire où ils en avaient bavé de chez les « cocoïs-biffins » !
Ça devait compenser, dans leur neurone...
Colo de meks, rien que des meks (sauf la cuisinière), rien que pour des meks !

On avait droit à la sonnerie du clairon à potron-minet, signal qu'il fallait se lever et s'habiller pour aller becqueter un chocolat chaud à l'eau et sans sucre (c'était donc du cacao, pas vraiment du chocolat), sauf le 21 : Ils nous ont réveillé avec France-Inter qui a retracé les « bips » ponctuant toute conversation depuis la Lune !
Non seulement, ils avaient aluni, mais en plus ils cabriolaient sur le sol lunaire en bonds gigantesques et à peu d'effort avec leurs grosses combinaisons sur le dos.

Je ne l'ai vu que des années plus tard, quand on avait pu s'offrir des lecteurs magnétoscopiques.
Par contre, les photos circulaient déjà la semaine suivante sur Paris-Match, Jour de France.
Ma mère en avait gardé les exemplaires, comme ceux de la mort de Kennedy, que j'ai feuilleté et re-feuilleté des années durant.

Car si tôt de retour à Paris, ce fut pour moi le départ pour le « village », en Corsica Bella Tchi-tchi : cette année-là, j'étais de « fermeture » de la maison d'avec ma grand-mère : on rentrait par bateau et train avec des cageots de pêches et de raisins en plus de nos bagages habituels.
Et arrivé « au village », la seule chose qui m'étonna, c'était bien le scepticisme des autochtones quant à l'exploit, véritablement hors normes, des américains : Il y avait bien une télévision au village, qui recevait les images, en noir et blanc bien sûr, mais pas le son !
Mais pour ceux-là, à l'instar du PCF, ce n'était qu'un feuilleton tourné dans des studios secrets de la CIA.
Juste de la propagande servie aux européens, voulant démontrer avec 20 ans d'avance que le Mur de Berlin n'avait plus qu'à chuter pour n'avoir aucune efficacité à protéger les « démocraties populaires vraies et authentiques » de la « l'impérialisme américain » vomitif et capitalistique !
D'ailleurs, les chinois n'avaient même pas diffusé ni les images, ni la nouvelle !
C'est dire s'il n'y avait vraiment que ces « kons » de « parigots tête de veaux » pour se laisser prendre au piège !
Penser : marcher sur la Lune ! Et pourquoi pas au plafond, tant qu'on y était ?

Et puis en ce mois d'août, c'était le bicentenaire de la naissance de Napoléon Bonaparte. Et le premier discours de Pompidou nouvellement élu après le référendum loupé du Général De Gaulle, à pas même un an des événements de « mai 68 » qui avait failli basculer dans la guerre civile au moins dans la capitale : je sais, j'y étais, regardant mon « papa à moi » surveiller sa voiture toute neuve du haut du balcon, pendant que la flicaille chargeait à la grenade offensive...
De ce discours-là, comme nous n'avions pas le son sur le poste de télé du village, nous nous faisions traduire par le pépé qui lisait sur les lèvres, pour être sourd comme un pot !
Rien qu'un peu d'histoire : On a même dit que le nouveau Président nous faisait un cours comme d'un instituteur...

La passion de la conquête de la Lune était retombée.
Pourtant depuis plus d'un an, nos regards étaient portés vers Washington : les bombardements lourds sur les Viêt-Cong, le tir d'Apollo 7, puis le premier tour de Lune par Bormann et son équipage avec Apollo 8.
Plus tard Apollo 9 qui se faisait ses petits « RDV » avec le module lunaire en orbite terrestre. Apollo 10 qui répétait la même manœuvre avec simulation de descente en orbite lunaire.
Enfin, Apollo 11 en juillet.

Et déjà la pression retombe : Apollo 12 qui remet ça. Apollo 13 qui décolle déjà dans une quasi-indifférence. S'il n'y avait pas eu cette explosion à bord du module de service et le retour acrobatique et improbable de l'équipage, sain et sauf, personne n'aurait suivi Apollo 14, ni les missions suivantes qui ont pourtant été les plus prolixes en informations scientifiques.

Car, 40 ans après, il est envisagé d'y retourner... à l'horizon 2015, peut-être 2020 !
Pour y installer une mission permanente, jusqu'à sur Mars...
Mars est plus hospitalière que la Lune dont le régolite est tellement abrasif que rien n'y résiste vraiment très longtemps. Pas même les poumons des sélènes !
Alors que la poussière de Mars est nettement plus acceptable.
Et puis on pense toujours qu'il y a de l'eau sur Mars, alors que sur la Lune, c'est vraiment très peu probable.

Personnellement, je n'aurai pas mis la pression sur la présence de l'homme, ni sur Mars, ni sur la Lune : les difficultés logistiques sont telles que c'est beaucoup d'énergie gaspillée pour rien.
Si j'avais eu à concevoir un programme spatial, j'aurai plutôt mis l'effort sur une station spatiale en orbite au point Lagrange situé derrière la Lune, dans l'axe de l'orbite de notre satellite naturel : c'est l'endroit idéal pour observer l'univers, loin des pollutions électromagnétiques de notre planète.
Et puis vivre dans le noir absolu de l'espace, sans même voir la Terre, mais seulement la face cachée d'un astre dont nous avons à peine quelques relevés cartographiques, ça c'est une préparation supérieure aux futurs voyages spatiaux intersidéraux !

Mais comme ce n'est pas moi qui « choise », nos enfants auront peut-être le droit de retourner sur la Lune, et même de savoir qu'on a enfin conquis la planète des « petits hommes-verts ».

Marrant, comme idée...

1 commentaire:

  1. Bé voilà !
    J'arrive à comprendre à peu près commen ça marche, sur ce site hébergeur là !

    Amis d'Over-blog, si par hasard je reste censuré par la autorités de mon pays, la nouvelle adresse est désormais "opérationnelle", ou presque !

    Bien à tous !

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